La dette publique : combien et comment ?

Avec l’autorisation de son auteur, article issu du site  » Pour le communisme »
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Jeudi 29 juillet 2010 4 29 /07 /2010 23:00

La dette publique : combien et comment ?

Premier volet d’un gros article. Cette moitié donne quelques repères sur le niveau des dettes publiques en Europe, les dettes publiques et privées, et balaie quelques idées sur ce qui a pu causer le développement d’une telle dette. Le prochain volet parlera de l’escroquerie fondamentale – intrinsèquement liée au capitalisme – qui fonde cette montagne de créances.

1535 milliards d’euros de dette… Sommes-nous si loin de la dette grecque ?

Ce chiffre vous paraît peut-être astronomique si vous n’avez pas l’habitude de vous intéresser aux questions de dette publique. Il est devenu banal pour les autres. Du moins, c’est son ordre de grandeur qui s’est banalisée, car le chiffre lui-même, ne cesse de croître. 1535 milliards d’euros de dette, c’est auourd’hui les trois quart du revenu national. Nous étions à 60% en 2005, année où la dette publique, en proportion du revenu national, avait même baissé…(et oui, c’est possible).

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40&date=20100630

Il n’y a pas si longtemps, la dette grecque occupait l’actualité. Mon ami Mélenchon avait bien entendu recadré les choses à sa manière, en précisant que la dette grecque ne représentait que 2% du PIB de la zone euro (en fait 3%, soit 283 Mds d’euros de dette publique grecque sur un PIB « eurolandien » de 9,4 Mds d’euros). Sauf que l’argument revenait à dire que si je m’endettais soudainement de 10 millions d’euros (que je n’ai pas les moyens de rembourser, et même pas du tout), je pourrais toujours rétorquer que ce n’est qu’une poussière une fois rapporté au PIB des Hauts-de-Seine.

Cette dette grecque, parlons-en. Le pays des hellènes est-il vraiment plus endetté que tous les autres pays européens ? Le graphique suivant montre que si la Grèce est en tête du classement européen pour sa dette publique rapportée au PIB, elle a une dauphine italienne, qu’elle a dépassée depuis peu, et qui traîne ce boulet d’une dette supérieure à son revenu (ratio supérieur à 100%) depuis des années. Et pour l’instant, pas encore de faillite italienne.

Certes, comme le montre ce deuxième graphique, l’Italie est « un cas » par rapport aux autres « grandes » économies de la zone euro (Allemagne et France) et au Royaume-Uni. Mais la tendance à la hausse des dettes publiques est nette, et l’apparente horizontalité des courbes ci-dessous ne doit pas tromper le lecteur : il s’agit d’une évolution sur seulement trois ans.

(Sources sur Eurostat http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/product_results/search_results?mo=containsall&ms=dette&saa=&p_action=SUBMIT&l=f&co=equal&ci=,&po=equal&pi=, )

La différence vient de la brusque remontée des taux d’intérêts liés à la dette grecque, qui ont provoqué l’emballement du déficit public hellénique. Car rappelons-nous qu’aujourd’hui, les états ne tendent plus à rembourser le capital de leurs dette, ou alors lors de –rares- périodes d’excédents budgétaires (on n’en connait plus en France depuis les années 70). Les états paient des intérêts sur une dette qui reste dans le meilleur des cas constante, ou augmente au même rythme que le revenu national.

On a notamment beaucoup parlé des Credit Default Swaps, ces dérivés mis en vente sur les marchés financiers qui permettent à ceux qui ont acheté des obligations d’Etat grecques de se couvrir contre une éventuelle cessation de paiement. Avec un déficit public annuel de 12% du PIB, ce risque devenant de plus en plus crédible, les taux d’intérêts exigés par les créanciers de l’Etat grec montèrent, accroissant d’autant plus le service de la dette publique (c’est-à-dire le poste des budgets publics destiné à payer les intérêts de la dette). Cet engrenage des marchés financiers a fait dire à beaucoup, par exemple Gabriel Colletis, professeur d’économie, que ces marchés sont les vrais coupables de la crise. On peut par exemple le lire ici (http://www.mediapart.fr/club/blog/gabriel-colletis/160210/en-grece-comme-ailleurs-lalibi-de-la-dette ).

Colletis a raison de rappeler ce que les graphiques précédents illustraient, à savoir que les déficits cumulés grecs n’étaient pas incomparables à ceux des autres pays européens, qu’ils sont inférieurs à ceux du Japon (qui en est à un ratio dette publique / PIB de 200%). Et de rappeler que l’économie grecque est minée de tares que d’autres pays européens reproduisent à moindre ampleur, tels une corruption généralisée, une forte économie parallèle, un clientélisme politique historique, des dépenses faramineuses à l’occasion des Jeux Olympiques de 2004 (dont on peut voir à quel point ils ont relancé l’économie grecque…ce qui conforte ma position anti-JO). On ne manquerait pas de trouver des exemples de ces fléaux dans la plupart des autres états européens, sauf peut-être dans les social-démocraties nordiques réputées pour la rigueur de leurs comptes et la sobriété de la classe politique.

Nous sommes donc très mal armés, d’un point de vue français pour attaquer la conduite des grecs. Cependant, ça ne nous oblige pas à considérer dans l’ensemble les grecs comme des victimes. On ne peut que se révolter en pensant que les plans d’austérité auxquels la Grèce va être soumise par l’appui conjoint du FMI et de l’Union Européenne, en échange d’un plan « d’aides » – de prêts plutôt – de 750 Mds d’euros décidé en Mai, vont surtout frapper la génération dite « des 600 euros ». Celle-là même qui s’était manifestée à plusieurs reprises ces dernières années, comme en Décembre 2008. La jeunesse grecque va payer par des restrictions d’éducation publique – déjà sous-alimentée – et de soins une gabegie dont elle n’est pas responsable. Moins en tout cas que les générations qui l’ont précédée. Car la Grèce est une démocratie depuis 36 ans, tout de même. La création de nouveaux partis politiques pour mettre à bas une classe politique clientéliste ne relevait pas du domaine du rêve. Mais plus qu’un clivage entre les générations, c’est surtout un fossé entre ceux qui avaient le temps et l’argent de s’investir en politique et ceux qui ne l’avait pas. Ce qu’il n’est pas vain de rappeler dans un pays où, note Colletis, le cumul fréquent de plusieurs emplois mettait les grecs en position honorable en Europe sur le plan du nombre d’heures travaillées par personne et par an. Et ce cumul est rendu nécessaire par le niveau élevé des dépenses privées – pour compléter les manques de l’éducation, de la santé, des retraites publiques – que supportent les ménages grecs. Remarquons par exemple que selon l’OMS, la Grèce est, avec les USA, le seul pays développé où plus de 50% des dépenses de santé sont privées.

http://apps.who.int/whosis/database/core/core_select_process.cfm?country=grc&indicators=nha&language=fr

Dette publique et dette privée

Pour finir ces comparaisons entre pays, rappelons-nous aussi que la dette d’une nation ne se résume pas, loin de là, à sa dette publique. Nombre de pays ont un endettement privé massif, au moins comparable à son homologue public.

Les deux grands pays anglosaxons s’illustrent nettement dans cette catégorie. Cette note de Natixis (http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=53742) le rappelle à point nommé : c’est de l’inflation de la dette privée (immobilière surtout) qu’est partie la crise en 2007. Le premier tableau de la deuxième page indique qu’en 2007, la dette des ménages et des entreprises représentait 200% du PIB au Royaume-Uni, 140% aux USA, 110% en zone Euro (et moins encore en France, où le financement public de la consommation des ménages est plus important – on n’atteint pas 53% du PIB en dépenses publiques pour rien). Par ses seules dettes privées, le Royaume-Uni égalise les dettes privées et publiques françaises.

Et c’est pour compenser le recul de la consommation privée et de l’investissement des entreprises, enfoncés par la compression du crédit, que les états ont accéléré leurs déficits. Au Japon, les dettes des entreprises, qui tutoyaient la barre des 160% du PIB en 1990, se sont allégées au cours de la décennie 90, à coup de non-investissement (et de faible croissance pour l’économie japonaise), retombant à 90% du PIB en 2007. Pendant la même période, la dette publique explose, passe de 60% du PIB à 200%. La montée d’une dette publique n’est donc pas que la marque d’un état mal géré, incapable de se réformer. Elle peut aussi être simplement le transfert du gavage de crédit dans le secteur privé vers le secteur public. Et inversement, la diminution des dépenses publiques peut générer quantité de dettes privées, comme ce fut le cas au Canada, qui réduisit de dix points (de 53% à 43% du PIB) ses dépenses publiques au cours des années 90, et où les dettes privées montèrent de 65 à 95% du même revenu national.

Et le scénario pourrait se reporter sur la Grèce : montée des dettes privées, jusqu’à la prochaine intervention de l’Etat – dans un futur lointain où l’Etat grec serait revenu des Enfers, même si 36% de ses citoyens pensent actuellement qu’il passera par la banqueroute – pour prendre le relais après une nouvelle crise du crédit, et rebelote….

La dette est-elle forcément un problème ?

Avant de poursuivre, et pour ne pas me faire traiter de populiste anti-dette, posons-nous cette question: une dette qui monte en valeur absolue, est ce toujours un problème? Beaucoup de gens le pensent, et les déficits de la Sécurité Sociale, par exemple, sont souvent dénoncés par les libéraux comme la preuve que le système va inexorablement à sa faillite. Or, mathématiquement, ce n’est pas nécessairement le cas. Prenons un exemple simple.

Je gagne 1000 euros par mois. J’ai une dette de 1000 euros, avec 5% d’intérêts, soit 50 euros par mois. Il me reste 950 euros pour mes dépenses personnelles. Le mois suivant, mon revenu passe à 1020 euros. Je décide de me réendetter de 20 euros. Le taux d’intérêt est stable. Ma dette est de 1020 euros, mes intérêts de 51 euros, pour 1020 euros de revenus, il me restera 969 euros. Donc non seulement la charge de mon emprunt reste à la même fraction de mon revenu (5%), mais je me suis enrichi en valeur absolue. Si les taux d’intérêts avaient baissé, j’aurais même pu m’endetter plus. S’ils avaient monté, j’aurais du m’endetter moins, voire rembourser une partie de mon emprunt précédent.

C’est pour cela qu’en général, tant que le taux de progression de la dette (plus la progression des taux d’intérêts, qui peut être négative)  ne dépasse pas celui du revenu national, il n’est pas gênant de s’endetter, et la permanence des dettes publiques et privées massives que nous venons de voir l’atteste. Remarquons cependant que l’exemple individuel que je prends n’est pas pertinent sur le long terme, car au fur et à mesure que je vieillis et approche de ma mort, je devrais rembourser le capital emprunté. L’Etat, lui, est théoriquement immortel (du moins sa date de décès est impossible à estimer). C’est pourquoi les comparaisons des dépenses de l’Etat avec celles d’un ménage irresponsable ne valent pas grand-chose.

Le vrai problème de la dette, c’est surtout son risque potentiel: si les taux d’intérêts montent brusquement (cas grec), si une situation critique (conflit, besoins de grands travaux) oblige le gouvernement à des dépenses massives qu’il n’aura pas les moyens de couvrir, et surtout, l’argent emprunté pour les déficits publics aurait pu servir à des investissements plutôt qu’à payer – entre autres- les intérêts de la dette, comme nous le verrons par la suite.

Et justement, il se trouve que nous sommes dans une de ces situations critiques. Depuis 2008, et surtout en 2009, la crise, en provoquant l’effondrement des recettes, et par les plans de relance qu’elle suscite, a fait progresser la dette bien plus vite que le PIB (qui régressait). Et nous en avons pour plusieurs années. C’est pour cela que, malgré le refus de diaboliser l’endettement public que je viens d’expliquer, l’orientation finale de cet article est bien de comprendre la dette pour trouver comment la réduire.

Pourquoi l’Etat s’endette-t-il ?

Depuis quand cela monte-t-il ?

Penchons-nous donc d’un peu plus près sur ce qui fait qu’un état s’endette, et prenons le cas de nos propres administrations. La dette publique se décompose entre celle de l’Etat, des collectivités territoriales, des administrations de sécurité sociale – ce qui fait que le terme « dette de l’Etat » doit être évité lorsque l’on songe à l’ensemble de ce que les contribuables ont à amortir. Les statistiques d’ensemble sont consultables dans les comptes nationaux de l’INSEE. Commençons par le volume global des dépenses et des recettes des administrations, en euros constants en base 2009 (c’est-à-die en corrigeant les valeurs anciennes en les augmentant pour tenir compte de l’inflation ; la croissance générale des volumes depuis 1949 est principalement le fait de la croissance économique) :

Source : INSEE, Comptes Nationaux 2009

On note que le premier décrochage (faiblement visible) entre ressources (recettes) et emplois (ressources) eut lieu en 1975. Il s’agissait de la relance Chirac, à laquelle a succédé le retour à l’austerité sous Barre. Puis après 1981, on voit naître un décalage permanent.

Qui était présent sur les lieux au moment du crime ?

On peut faire un petit détour sur le débat « qui a endetté la France, la gauche ou la droite ? ». Il existe une rhétorique lancinante à droite pour dire que c’est la « gauche » (entendez les majorités PS depuis 1981) qui ont créé la dette massive. Et ce en alourdissant les comptes publics par des décisions telles que le passage de l’âge minimal du départ en retraite de 65 à 60 ans en 1982, les nationalisations, le recrutement de centaines de milliers de nouveaux salariés du secteur public (pas tous de statut fonctionnaire) et ensuite les 35 heures sous Jospin. Au printemps 2008, je lus un article où un droitier expliquait que par ces mesures, la gauche était responsable de la moitié de la dette publique (dépassant les 1200 Mds d’euros à l’époque), le coût des 35 heures et des nationalisations étant estimé à 100 Mds d’euros pour chacune des deux opérations. Partageant l’autre moitié des déficits entre gauche et droite à 50/50, l’auteur estimait que la gauche était responsable des trois quarts de la dette publique.

Ce discours est tout à fait biaisé, car il oublie un détail fondamental : ce qui crée la dette publique, ce n’est pas le fait de créer une dépense, c’est le fait de ne pouvoir l’assumer par les recettes fiscales. En ce qui concerne les dépenses de retraite, les caisses d’assurance-vieillesse ont eu des soldes positifs jusqu’à 2005. Ce qui signifie que depuis 1982 jusqu’à cette année, les cotisations étaient en quantité suffisante pour que le passage aux 60 ans ne crée pas de dettes. Après on peut toujours critiquer la hausse des cotisations sociales que cela a induit, mais pas y imputer de dette. On peut dire la même chose des 35 heures : elles ont été mises en place dans un contexte de redressement des recettes fiscales. Quant aux nationalisations, elles n’ont pas représenté qu’un coût à l’achat, puisque les entreprises publiques et entreprises où l’Etat a des participations ont aussi rapporté des dividendes à l’Etat : depuis 1983, en intégrant toutes les entreprises mentionnées – celles nationalisées avant 1982 compris -, le montant total de ces dividendes fut de 176 Mds d’euros en valeur courante (sans corriger de l’inflation), 216 Mds en valeur constante par rapport à 2009.

Ensuite, « la gauche » n’a été en charge des budgets que 15 années (trois quinquennats à compter de 1982, 1989 et 1998), sur 35 années depuis les premiers dérapages des déficits publics (1975 et non 1982). En faisant les cumuls des déficits en valeur actualisée (corrigée de l’inflation) depuis 1975, les budgets votés sous la droite ont représenté 927 Mds d’euros de déficits, ceux votés sous la gauche 608 Mds d’euros (le total étant de 1535 Mds, soit justement notre dette actuelle…). La période de plus intense creusement eut lieu, hormis l’abyssale 2009, entre 1993 et 1996. Le budget 1993 fut voté sous le gouvernement Bérégovoy. Le gouvernement suivant, celui de Balladur, aurait pu invoquer pour sa défense « l’héritage » socialiste, sauf que la récession frappant la France en 1993 et déséquilibrant recettes et dépenses n’est pas imputable qu’à la politique des socialistes, puisque notre principal partenaire, l’Allemagne de Kohl, était dans la même situation (recul de 0,8% du PIB en 1993 des deux côtés du Rhin).

On le voit, la responsabilité du fardeau se répartit « équitablement » entre les deux camps, les dépenses « fastueuses » de la gauche (mais majoritairement approuvées des français, comme la retraite à 60 ans) rencontrant généralement les recettes fiscales adéquates, et la droite manquant, sur 20 années de pouvoir depuis 1975, de mettre en place la rigueur dont elle reproche l’absence chez ses adversaires – et qu’elle se retrouve à appliquer brutalement aujourd’hui.

Mais la dépense publique, c’est quoi précisément ?

Arrêtons-là ces querelles de clocher entre les deux grands partis du capitalisme en France, PS et UMP. Ce qui précède nous a au moins mis sur une voie : non, la dette publique n’est pas due à des accès soudains de dépenses sociales inconsidérées venant d’un camp plutôt que de l’autre. D’ailleurs, dans les dépenses des administrations, les dépenses sont-elles surtout « sociales » ?

Source : INSEE, Comptes Nationaux 2009

Les prestations sociales incluent principalement les remboursements d’assurance-maladie et les pensions de retraites. Les dépenses de consommation finale individuelle, ce sont toutes les dépenses dont on peut dire qui en a bénéficié précisément, et qu’il s’agit d’un ménage en général. Ce sont par exemple les dépenses de l’Education Nationale, les aides au logement, la prime pour l’emploi, etc… Les dépenses de consommation finale collective sont les dépenses pour lesquelles on ne peut pas affecter un montant reçu pour une personne. Par exemple, on y intègre les dépenses régaliennes (police, armée, justice).

Pour ce qui est des investissements (la formation brute de capital fixe) et les autres dépenses, voyons maintenant la décomposition des dépenses rapportées au PIB:

Source : INSEE, Comptes Nationaux 2009

On remarque dans la frange correspondant à l’investissement, un tassement entre les années 60 et l’après 75. Mais on voit surtout une montée de ce que j’ai classé en « revenus de la propriété ». Et qui comprend surtout les coûts que l’Etat supporte pour payer les intérêts de la dette. Par comparaison avec  le graphe des dépenses et des recettes des administrations, cette montée des intérêts ressemble, en ordre de grandeur, à l’écart entre les deux courbes qui s’est maintenu depuis les années 80. Et si justement ces intérêts étaient le déficit ?

La réponse dans le prochain épisode…

3 Responses to La dette publique : combien et comment ?

  1. excellent travail.

    Pourriez-vous mettre l’url des images, je n’arrive pas à les retrouver sur le site de l’INSEE.

    Cordialement
    Jean Houtisse jean.houtisse@free.fr

  2. Annette dit :

    I read this article completely regarding the comparison
    of latest and earlier technologies, it’s amazing article.

  3. creditbancaire

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